Prothèse Articulaire en 100 questions

Les 100 questions

1. Généralités

12. Existe-t-il d'autres interventions qui peuvent retarder, éviter ou se substituer à la mise en place d'une prothèse ?

Dernière mise à jour : 26-11-2020

Lorsque l’articulation est douloureuse, que le cartilage est peu endommagé et qu’il existe un défaut anatomique, le chirurgien pourra proposer une intervention dite conservatrice. Le but de cette intervention est d’améliorer la distribution des contraintes mécaniques pour qu’elles soient plus harmonieuses et de diminuer ainsi les risques d’arthrose.

Il s’agit avant tout des ostéotomies de réorientation (on réalise une section puis une fixation de l’os lui permettant de retrouver une situation anatomique meilleure) pour limiter l’usure du cartilage articulaire. Par exemple l’ostéotomie de “valgisation” redresse une jambe arquée (genou en “varum”). Ainsi, la réalisation de la prothèse est retardée de plusieurs années.

Lorsque la mise en place de la prothèse est impossible, le chirurgien peut vous proposer une arthrodèse. Cette intervention consiste à bloquer l’articulation en bonne position pour les besoins de la vie quotidienne. Pour certaines articulations, c’est une solution qui donne d’excellents résultats, malgré l’absence de mobilité de l’articulation ainsi bloquée (cheville ou poignet par exemple).

Notre avis

La chirurgie conservatrice (ostéotomie, en particulier) est parfois possible quand l’articulation n’est pas trop usée, si la personne est encore jeune et commence à souffrir.

L’arthrodèse, qui consiste à bloquer l’articulation dans une bonne position, est une alternative à la mise en place d’une prothèse. Elle soulage très bien et permet, pour certaines articulations, malgré l’absence de mouvement, d’être autonome.

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