Sclérodermie Systémique en 100 questions

Les 100 questions

3. 2. Mieux comprendre comment prendre en charge une sclérodermie systémique - Quelles sont les mesures complémentaires que je peux prendre pour améliorer ma santé ?

64. Que penser des médecines parallèles dans le traitement de la sclérodermie systémique (homéopathie, acupuncture, mésothérapie) ?

Dernière mise à jour : 01-01-2016

L’efficacité des médecines parallèles n’est pas démontrée scientifiquement.

L’homéopathie utilise les mêmes produits de base que la médecine traditionnelle, mais en quantités infinitésimales. Des études scientifiques correctement conduites, en dehors de la sclérodermie systémique, ont conclu à l’inefficacité de l’homéopathie, c’est-à-dire l’absence de supériorité d’un traitement homéopathique par rapport à un traitement placebo.

Il n’y a jamais eu d’études testant l’efficacité des traitements homéopathiques au cours de la sclérodermie systémique. Ceci n’empêche toutefois pas nombre de malades d’y avoir recours. Il est possible d’associer un traitement homéopathique au traitement conventionnel, s’il s’agit d’un traitement homéopathique prescrit paru un médecin et délivré par une officine. Cependant, il faut se méfier de certains traitements, dits « homéopathiques », qui en fait, ne le sont pas et contiennent toutes sortes de produits (corticoïdes, diurétiques, anabolisants, sédatifs...) pouvant interférer avec les traitements conventionnels.

L’acupuncture, l’homéopathie (qui consiste en la prise de doses infinitésimales de
plusieurs médicaments combinés) et les médecines parallèles n’ont pas d’efficacité
démontrée au cours de la sclérodermie systémique. Certaines études préliminaires évoquent cependant l’efficacité de ces techniques dans l’amélioration de l’atteinte digestive de la sclérodermie systémique. L’acupuncture et la mésothérapie consistant à réaliser de multiples piqûres en injectant un médicament en sous-cutané peuvent parfois apporter un soulagement, mais ils ne permettent pas le contrôle de la maladie. Par ailleurs, les risques de la mésothérapie comportent une possible interférence entre les molécules injectées et le traitement de fond de la maladie, la possibilité d’une réaction allergique locale, la possibilité d’infections de la peau et des tissus sous-cutanés. La mésothérapie doit être évitée au cours de cette maladie.

À retenir

L’efficacité des médecines parallèles n’est pas démontrée scientifiquement au cours de la sclérodermie systémique.
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